Boîte à outils pour la conservation du papillon monarque

Projets pilotes

Western Monarch Habitat Suitability Model

Xerces Society

Pays
États-Unis

Région
Est

Langue originale
Anglais

Dans le cadre d’un projet de grande envergure visant à mieux comprendre la répartition de l’habitat et la dynamique des populations de monarques de l’Ouest, moins connues mais néanmoins en péril, l’US Fish and Wildlife Service (USFWS, Service des pêches et de la faune) collabore avec la Xerces Society for Invertebrate Conservation afin de constituer une base de données sur la présence d’asclépiades et de monarques sur un parcours couvrant onze États à l’ouest des Rocheuses.

À l’aide du logiciel MaxEnt, on va créer un modèle d’habitat sur une échelle approximative et un indice de qualité de l’habitat. On utilisera les données recueillies en 2015 et les ensembles de données à haute résolution datant d’avant 2015, parallèlement aux principales variables environnementales dont dépendent les espèces, pour mettre à l’essai et valider ce modèle.

Les résultats de la modélisation mettront en lumière les principales aires de migration et de reproduction du monarque de l’Ouest, ce qui permettra à divers organismes et organisations de mieux prioriser leurs activités de conservation du monarque. Si l’on dispose de suffisamment de temps et de données, on créera des modèles à petite ou à moyenne échelle pour certaines régions, ce qui générera des données à plus haute résolution sur les paysages en vue de cibler les efforts de reconnaissance et de restauration.

On veillera à ce que toutes les données générées soient faciles à trouver et à consulter en ligne. Les couches de données résultant de l’analyse seront accessibles sur un portail de géodonnées en ligne, ainsi que dans un rapport décrivant en détail le projet et ses résultats (Caldwell, 2015). Les résultats du modèle final comprennent des modèles d’adéquation relative de l’habitat pour cinq espèces d’asclépiades qu’on juge importantes pour les monarques de l’Ouest, et qui produisent assez de données pour permettre la création de modèles assez fiables. Ces espèces sont la belle asclépiade (Asclepias speciosa), l’asclépiade fasciculée (Asclepias fascicularis), l’asclépiade woollypod (Asclepias eriocarpa), l’asclépiade araignée (Asclepias asperula) et l’asclépiade à feuilles cordées (Asclepias cordifolia).

Ces modèles sont imparfaits, parce qu’ils sont basés sur des données limitées et biaisées sur le plan spatial, mais il est approprié de les utiliser pour mieux planifier les mesures de gestion de l’habitat par niveau de priorité à l’échelle régionale, et désigner les zones qui feront l’objet d’études en 2016 (Eastbrook, 2016).

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